Publier Associations
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La commune de Publier a rendu hommage, ce 11 novembre 2025, aux soldats morts pour la France, lors d’une cérémonie particulièrement marquée par la mémoire, la musique et l’engagement citoyen des jeunes générations.
Présidée par le maire Jacques Grandchamp, entouré des élus municipaux, elle s’est déroulée sur la place Jean Moulin, en présence des anciens combattants, des porte-drapeaux, de l’harmonie La Voix du Léman, des élèves de l’école Simone Veil et du Conseil municipal des jeunes.
Orchestrée par Alain Daguzan, la commémoration s’est ouverte sur un hommage vibrant intitulé La Mémoire des Anciens. Dans une série de textes, il a rappelé l’importance de transmettre les récits et les sacrifices de ceux qui ont façonné la liberté :
« Mémoire des Anciens, vos voix résonnent et jamais ne s’effacent… »
« Chaque récit est une lumière, un souffle qui traverse la poussière. »
Ces paroles, clôturées par la célèbre marche française « Sambre et Meuse« , ont donné le ton d’une cérémonie qui se voulait autant souvenir que transmission.
Moment marquant de cette célébration : la participation des plus jeunes.
Ces lectures ont permis de rappeler, par des voix d’enfants, la force des témoignages d’époque et la portée universelle de l’armistice.
Autre moment fort : l’interprétation magistrale de La Marseillaise par Agnieszka Chomette, cantatrice d’origine polonaise, aujourd’hui naturalisée française. Découverte par la commune en 2024, son timbre puissant a offert un hymne émouvant, accompagné par La Voix du Léman sous la direction de Xavier Lallart.
Cette prestation a été saluée par l’assemblée, tant pour sa beauté que pour la symbolique qu’elle portait : celle d’une artiste venue d’ailleurs, devenue française par choix et par cœur.
Dans son allocution, le maire Jacques Grandchamp a relayé le message de Catherine Vautrin, ministre des armées et des anciens combattants :
« Le 11 novembre, la France écoute battre son cœur… »
Elle a rappelé également l’histoire du Bleuet de France, créé en 1925, symbole de solidarité envers les combattants.
Le message s’est conclu sur une réflexion empruntée à Simone Veil, évoquant la fragilité et la nécessité du patriotisme, présenté non comme une ferveur, mais comme une responsabilité collective.
Deux dépôts de gerbes sont venus sceller ce temps de recueillement :
Ces moments de recueil solennel ont uni symboliquement les générations autour du souvenir.
Avant le vin d’honneur à la salle des Châtaigniers, la cérémonie s’est conclue par l’hymne savoyard Les Allobroges, joué par La Voix du Léman, tandis que les autorités saluaient les porte-drapeaux.
Le maire et le Conseil municipal ont remercié chaleureusement :
Crédit photos : Philippe Béchet