Publier Associations
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Les pêcheurs amateurs se sont installés entre la Maison des Dranse et le local des pêcheurs professionnels, pour informer sur la vie générée par le Léman.
Une initiative, dans le cadre des journées du patrimoine, de l’association APAAP (Amicale des Pêcheurs Amateurs d’Amphion Publier) très appréciée du public. Celui-ci n’a pas manqué de questionner sur le changement climatique et l’impact sur la vie piscicole.
Pour certains, c’étaient les silures et les moules quagga. Sont-ils comestibles, quelle est leur provenance, existe-t-il des moyens de les éradiquer…
« Pour le silure, informe Robert Baratay président de l’APAAP, certains restaurateurs en font leur spécialité. Concernant les moules, elles sont trop installées en milieu comportant des » bactéries » pour se risquer à les manger ».
Pour d’autres, c’était la Féra, et les noms qu’elle pouvait porter en fonction des territoires : Féra – Lavaret – Corégone.
Les gens ont également pu découvrir le matériel utilisé par les professionnels, filets, nasses… et les amateurs étaient plus branchés sur les écarteurs, moulinets, plombs, cuillères, poissons nageurs…
C’était aussi l’occasion de rencontrer Patrick Vuarand, pêcheur professionnel installé sur place. Il a commencé son métier il y a 30 ans. « Il y avait 4 pêcheurs sur Amphion à l’époque, se rappelle-t-il. Aujoud’hui nous sommes toujours 4 ». Un chiffre qui a peu de chance de varier puisque des quotas sont imposés sur l’ensemble des communes riveraines. « Avant, le droit de pêche pouvait se transmettre de père en fils. Maintenant, il faut être titulaire d’un diplôme ou justifier d’une expérience dans la pêche pour espérer avoir une licence, lorsqu’une place se libère ».
Pour clôturer la visite, c’était dégustation de féra et truite fumées ou une terrine de féra fumée, le tout accompagné d’un verre de convivialité. Une dégustation appréciée par le maire Jacques Granchamp et aussi par Apolline, représentante de la CCPEVA.
Crédit photos : Sylvie Lemennicier