Danielle, une « Figure » du TAP

Danielle Audic est une figure bien connue du Tennis Amphion Publier (TAP). Secrétaire du club pendant une vingtaine d’années, elle a marqué de son empreinte l’histoire et la vie de cette association.

Aujourd’hui à la retraite, elle revient sur son parcours et ses nouvelles perspectives avec sincérité et émotion.

Un parcours riche et mouvementé

Née le 29 novembre 1957 à Vannes, en Bretagne, Danielle Audic a passé son enfance jusqu’à ses 19 ans dans cette région qu’elle porte toujours dans son cœur. Ensuite, la vie l’a conduite en Alsace, à Colmar, où elle a vécu dix ans aux côtés de son ex-mari, puis en région parisienne durant une autre décennie. Elle a ensuite posé ses valises dans le Jura, à Morteau, où elle a occupé un poste à La Chaudefond, avant de rejoindre Evian en 2003 pour travailler à Lausanne.

Son parcours professionnel est tout aussi varié. Après des études en couture et l’obtention d’un BEP d’agent administratif, elle a commencé sa carrière dans la restauration, souvent en intérim, en raison des déplacements fréquents de son ex-mari. Elle a ensuite intégré le secteur des ressources humaines chez Novartis, un laboratoire pharmaceutique.

Danielle & Michel, président du TAP
Le TAP, une histoire de passion

Arrivée dans la région en 2003, Danielle Audic s’est investie au sein du Tennis Amphion Publier. Son aventure avec le club a démarré par une proposition de secrétariat qu’elle a acceptée. Rapidement, elle s’est imposée comme un élément clé de l’association, assurant l’accueil et la gestion administrative. Elle a travaillé sous plusieurs présidents, depuis Jean-Claude Martin, le fondateur du club, jusqu’à Michel Burgnard, en passant par Philippe Cazaurang et Thierry Clément.

Elle garde un souvenir particulier des tournois handisport, qui ont été organisés pendant neuf ans avec Véronique Levamis. « J’ai adoré cette période, c’était une belle leçon de vie, avoue-t-elle. La logistique était complexe, demandant une cinquantaine de bénévoles, mais la relation avec les joueurs était exceptionnelle. »

Sa mission au TAP allait bien au-delà des simples tâches administratives. « J’attachais une grande importance à l’accueil, confie-t-elle. Voir les jeunes grandir, passer de l’école de tennis à l’âge adulte, c’est émouvant. Aujourd’hui, certains sont devenus parents ».

Danielle est toujours investie au TAP
Une retraite active et engagée

En décembre 2023, un an avant son départ en retraite, Danielle a vécu une épreuve difficile avec la perte de son compagnon. Cette douleur a renforcé sa volonté de se recentrer sur elle-même et de trouver un nouveau sens à sa vie.

Dans un premier temps, elle a envisagé de couper les ponts avec le TAP. « Je pensais ne plus jamais y retourner, avoue-t-elle, comme si cette part de ma vie était terminée. Mais finalement, plutôt que de rejoindre une autre association, j’ai choisi d’entrer dans le comité du club. J’avais peur de m’embarquer dans une galère, mais aujourd’hui, je suis heureuse de retrouver tout le monde. Le TAP a été une grande partie de ma vie, ce n’est pas quelque chose qu’on oublie. »

Elle a ainsi fait de son bénévolat une activité à temps complet. « Avant, je ne comptais pas mes heures, alors ça ne change pas beaucoup ! » Elle souligne toutefois l’importance de garder un équilibre : « La retraite peut être déstabilisante. On a l’impression que la vie est derrière soi, mais il faut rebondir. »

A la remise des résultats du tournoi indoor 2025
De nouveaux projets et un regard tourné vers l'avenir

Malgré les épreuves, Danielle garde une volonté farouche d’aller de l’avant. « J’ai toujours eu envie de voyager. Avec mon compagnon, nous avions des projets… Maintenant, il me faut en trouver de nouveaux. » Parmi eux, un projet qui lui tient à cœur : parcourir une partie du chemin de Compostelle en juin. « Un nouveau chemin de vie, de rencontres… »

Avec un sourire plein de sagesse, elle conclut : « La vie continue, même si elle ne correspond plus à ce qu’elle était. Chaque matin, je me réveille en me disant : je suis encore vivante, j’ai mes enfants, et il y a tant de belles choses autour de moi. »

Danielle et le maire Jacques Grandchamp
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