La Table CORA recevait l’association des Donneurs de sang Publier Amphion Marin le vendredi 13 septembre 2024 pour un don de sang.
Sur les 59 personnes qui se sont présentées pour donner leur sang, 51 prélèvements ont pu être effectués dont 5 ont été réalisés avec de nouveaux donneurs.
Des dons qui sont toujours bien organisés par l’association, qui chouchoute toujours les donneurs avec une équipe de bénévoles joviale et attentive. Rien n’est laissé au hasard de la réception, jusqu’au petit repas qui permet de reprendre des forces avant de partir.
Les habitués connaissent le rituel, mais motiver de nouveaux donneurs, c’est plus compliqué.
Pour Florent, le père de Valentine venue pour la première fois donner son sang, c’est surtout une question d’exemple.
« Valentine avait hâte de donner son sang, affirme Florent. Elle attendait ses 18 ans avec impatience et depuis qu’elle vient de les avoir, elle ne cesse de dire : quand est-ce qu’on y va ? ».
Sa motivation n’est pas le fruit du hasard d’après son père, « De voir son papa et sa maman, ça lui a donné envie. Aider son prochain c’est le sens même du don, se dire que c’est désintéressé et que ça va pouvoir servir ».
Des paroles qui ne font plus partie du langage courant aujourd’hui mais qui font partie du vocabulaire de Florent, investi dans l’association Evian Sport Hand-Ball. « Il faudrait qu’on arrive à donner du sens à tout cela, reconnait-il. J’ai placardé une phrase sur les murs d’Evian Sport Hand-Ball : si le bénévolat n’est pas payé, ce n’est pas parce qu’il ne vaut rien, c’est parce qu’il n’a pas de prix ».
« Ça aide de voir ses parents motivés pour donner leur sang, confie Valentine. Ma grand-mère a eu le cancer et je perçois mieux la valeur de donner son sang. Je sais qu’il y a souvent du manque de sang et donner le mien, même si c’est une petite quantité, ça permet de guérir certaines maladies ». Valérie est étudiante en médecine depuis cette année. Elle a cette vocation à aider son prochain et espérer sauver des vies. « Je veux devenir médecin, dit-elle. Pour moi, être médecin ça veut aussi dire pouvoir aider son prochain, et donner mon sang c’est l’aider encore plus ».
Une motivation qui ne demande qu’à se transmettre, mais ce n’est pas si simple, reconnait Valentine. « La plupart de mes connaissances ne veulent pas donner leur sang, prétextant qu’ils n’aiment pas les aiguilles, que ça prend trop de temps… en fait, ils n’en voient pas l’utilité. Mais si un jour ils sont confrontés au besoin du sang de quelqu’un d’autre pour eux-mêmes, j’espère que la motivation se déclenchera ».