« Mélopie » s’installe à Amphion, avec Eléa Leperck, pour dispenser des cours d’éveil musical dans le Chablais.
Eléa Leperck reste fidèle à ses convictions musicales. Après s’être présentée à l’émission « La France a un incroyable Talent », elle se présentera en septembre, à la demi-finale de « Sa Voix de Star » à Chambéry.
Mais le plus important pour cette jeune fille de 18 printemps, c’est de partager sa passion et ses connaissances qu’elle a engrangées depuis ses premiers cours d’éveil musical, avec les enfants de sa région.
Renseignements : Eléa Leperck
186 rue des Violettes – 07-66-66-07-60
Dès la rentrée 2024, Eléa dispensera des cours d’éveil musical, chez elle à Amphion.
Le principe des cours Mélopie :
- Les cours d’éveil musical se dispensent sur 3 ans
- Pour s’inscrire au premier cours, l’enfant doit être scolarisé et avoir entre 3 et 5 ans
- Les cours sont collectifs. Eléa pourra se déplacer dans la famille qui acceptera plusieurs enfants dans sa maison. Pour l’instant, dès septembre, 2 cours seront ouverts le mercredi matin chez Eléa.
Le contenu des cours Mélopie : c’est avec facilité qu’Eléa parle de la méthode Mélopie, puisqu’elle a suivi elle-même ces cours dès l’âge de 4 ans jusqu’à ses 6 ans.
« Cela m’a donné des repères musicaux qui m’ont énormément servi pour l’apprentissage, reconnait-elle. On se sert du piano pour montrer les notes à l’enfant. C’est l’instrument le plus simple pour expliquer la structure d’une gamme musicale. Ça ne veut pas dire qu’on va en faire un pianiste ».
Côté solfège : la première année c’est la clé de sol, la deuxième année est ajoutée la clé de fa et la troisième année le travail se fait sur 2 portées, sur 2 mains au piano.
Pour Eléa, « à cet âge-là on enregistre vite. Ça devient un automatisme, comme la lecture ou l’écriture. Bien sûr, Le vocabulaire n’est pas celui des cours de solfège qu’ils auront tout loisir de découvrir plus tard, s’ils s’aperçoivent que la musique les intéresse ».
Côté instrument : « c’est la découverte des instruments qui existent, confie-t-elle, soit en les touchant, soit en écoutant la différence de son de chacun, mais surtout en comprenant leur fonctionnement au travers de jeux, de chansons. Quand les enfants commenceront les cours de musique, ils seront déjà aptes à choisir leur instrument ».
Côté matériel : ce ne sont pas les instruments de musique qui manquent chez Eléa. De l’accordéon jusqu’au Ukulélé en passant par le violon, le piano et bien d’autres, il y a de quoi ouvrir l’esprit de l’enfant à la culture musicale. Pourtant, le plus important pour Eléa c’est ce bel objet qu’elle a connu et qui facilite énormément l’explication de l’écriture musicale.
« J’ai ce petit théâtre, montre Eléa, avec une portée musicale, des marionnettes qu’on nomme à loisir, comme celle-ci qui s’appelle monsieur Do. Je le place sur la portée en racontant une petite histoire… Tout doit être ludique pour que l’enfant se plaise à apprendre. Moi, j’ai gardé madame Mélopie, ce petit oiseau qui m’a suivi tout au long de mon initiation ».
Le relationnel avec l’enfant : Eléa a toujours été en contact avec des enfants, dès son plus jeune âge. « Ma maman était assistante maternelle quand j’étais petite. Les enfants je connais… depuis l’âge de 13 ans je fais du babysitting. J’aime être avec eux et ma patience ne faiblit jamais à leur contact. Il faut les comprendre pour qu’ils y trouvent toujours du plaisir à faire de la musique ».